11 décembre

Le 11/12/2024 0

Dans Avent

11 décembre - Notre cerveau est un boite à images

Bonjour à toutes et tous !

Nous allons continuer avec les talents sur notre pliage victorien.

Dans la vidéo, je vous explique que notre cerveau est une boite à images et qu'il ne connait pas la négation. J'ai bien envie de vous racconter l'histoire de la petite poussière issue du mon livre "les secrets de l'alchimiste" co-écrit avec mon fils. (je vous la donne sous la vidéo).

Nous sommes attirés par ce qui remplit notre esprit…

Lorsque notre esprit est focalisé sur quelque peur que ce soit, cette peur prend toute la place dans notre cerveau et ce dernier ne sait pas faire la différence entre « je veux » et « je ne veux pas ». Tout ce qu’il garde en mémoire est les images que vous lui donnez. Plus vous le nourrissez de vos peurs et plus il estime que c’est important pour vous. De ce fait il va inexorablement vous conduire vers elles.

J’eus une patiente qui avait vécu un désastre amoureux. Constamment elle se disait « je ne veux plus tomber sur un sale type, je ne veux plus tomber sur un macho, je ne veux plus tomber sur un séducteur… », mais cette image occupait toute la place dans ses pensées si bien qu’elle ne rencontrait que ce genre d’homme ne voyant pas ceux qui auraient pu lui convenir. Elle aurait dû réfléchir à quel type d'homme elle voulait croiser, un homme gentil, doux, compréhensif, qui aurait telle ou telle passion...

Nous ne pouvons pas, par notre seule volonté (la volonté est un muscle qui s’épuise), atténuer nos peurs, mais nous pouvons remplacer ces visions qui nous hantent par d’autres qui nous tranquillisent. Il est important de garder à l’esprit uniquement les choses qui nous fassent avancer et envie.

En complétement de la vidéo

Voici une histoire pour enfant... mais pas que ! (il faut toujours inviter l'enfant qui vit en nous.)

C’est l’histoire d’une poussière qui ne voulait pas se poser sur quelque chose de noir parce qu’à chaque fois elle en était délogée de façon violente. Aussi, elle ne regardait que les objets sombres pour pouvoir mieux les éviter. Mais ce qu’elle ignorait en faisant cela est que ça la poussait indéniablement vers ce sur quoi elle portait ses yeux. Si bien qu’elle fût chassée sans ménagement d’un piano, d’un canapé, d’un tableau, d’un jeu d’échecs. « Pourquoi a-t-il fallu que je me retrouve sur la case noire et pas la blanche ! » 

Un jour, elle fut attirée par un écran de télévision et agrippée par une sorte de tissus imbibé d’un produit nauséabond tout spécialement inventé pour ce type de surface. Elle se dit que sa dernière heure venait d’arriver, qu’elle ne pourrait jamais se détacher de ce tissu, qu’elle serait jetée aux ordures et qu’elle finirait là sa pauvre vie de galère.

Un chien à la truffe humide déchiqueta le linge. Elle resta longtemps collée sur le nez de l’animal jusqu’au moment où il fut pris de démangeaisons et se grattât avec les dents le gras de la cuisse. Ainsi fut-elle déposée dans l’épais pelage sombre de la bête. 

" Il se trouve que plus je souhaite éviter les choses noirâtres, plus je suis attirée vers elles. Regarde où je me trouve de nouveau !

– C’est parce que tu ne vises pas les belles couleurs lui dit la puce. Quel est ton rêve ?

– Je voudrais parcourir le monde, mais je suis enfermée dans cette maison aux multiples périls.

– Il n’y a de pièges que si tu regardes les pièges, l’important est de te focaliser sur l’endroit que tu espères trouver et non sur ce dont tu n’as pas envie.

– Le monde est vaste, il me semble que c’est une ambition inaccessible.

– Lorsque les choses te paraissent impossibles ou difficiles, fais comme moi, des sauts de puce ! Et à chaque bond, tu découvriras de nouvelles opportunités, à condition bien sûr que tu changes façon de voir.

– Tu me sembles sage, penses-tu pouvoir m’aider ?

– J’étais sur ton chemin et tu m’as remarqué, c’est donc que je suis une belle occasion. Je vais te mener sur mon dos et te prouver que l’on peut profiter de toute la magie du monde lorsque l’on sait où regarder. Ne te focalise plus sur le noir, mais observe toutes les couleurs sur lesquelles nous allons nous poser. Puis un jour, tu te sentiras libre de tes mauvaises habitudes et tu me quitteras pour poursuivre ta propre voie."

La puce, ne se nourrissant que de sang, sauta du chien à un chat, du chat à un âne puis sur un lièvre pour finir dans l’oreille d’une taupe. Le voyage dans le tympan du fouisseur était assurément celui qu’elle aura le moins apprécié, mais cela lui permit de découvrit les profondeurs de la terre et compris la phrase « tu es poussière et tu retourneras à la poussière » qu’elle avait entendue un jour à la télévision.

Le temps passait de façon merveilleuse. Elle ne pensait plus au noir et retrouva sa bonne humeur. Elle décida de quitter la puce et se laissa porter par le vent. Elle respira des parfums inconnus, caressa de nouvelles textures et put enfin réaliser ses rêves d’aventure colorés en toute sérénité. 

Cette histoire est également présentée dans un des nombreux support du programme "prendre son bien en urgence" 

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