Plus que le coloriage, le mandala, ou plus généralement le dessin centré, rencontre un grand succès.
Il est utilisé autant dans l’art-thérapie que pour une pratique personnelle. C’est un outil idéal pour se restructurer. Le mot mandala signifie « cercle », en sanskrit. Il est utilisé dans les courants bouddhistes et brahmaniques pour représenter l’univers de façon géométrique et symbolique. On retrouve ce motif partout : dans le labyrinthe, le kaléidoscope, les rosaces des églises, les flocons de neige, le système solaire. Le principe est toujours celui d’un point central autour duquel tournent différentes énergies.
Le mandala est un symbole géométrique qui est présent dans de nombreuses cultures, y compris dans la tradition bouddhiste.
Le psychologue suisse Carl Jung s'est intéressé au mandala en tant que symbole universel de l'unité et de la totalité. Selon Jung, le mandala représente l'archétype du Soi, qui est le centre organisateur de la personnalité.
Jung a utilisé le mandala comme outil thérapeutique dans sa pratique de la psychologie analytique. Il encourageait ses patients à dessiner des mandalas comme moyen d'explorer leur psyché et de travailler sur leur développement personnel. Selon Jung, le dessin de mandalas peut aider à réduire le stress, à stimuler la créativité et à favoriser l'intégration psychique.
Le dessin de mandalas peut également être utilisé comme une forme d'art-thérapie pour les personnes souffrant de troubles mentaux ou émotionnels. Les psychologues et les thérapeutes peuvent utiliser le mandala comme moyen d'aider leurs patients à explorer leurs émotions, à travailler sur leur croissance personnelle et à favoriser la guérison.
Jung considérait le mandala comme un symbole puissant de l'unité et de la totalité de la psyché humaine, et il a utilisé cette forme d'art pour aider ses patients à explorer leur propre psyché et à travailler sur leur développement personnel.
Dans les monastères tibétains, la confection d’un mandala est un rituel rare et sacré. Les mandalas tibétains représentent des motifs complexes, réalisés à l’aide de sable coloré. Le processus de confection du mandala se rapproche de celui de la méditation, et cette réalisation se déroule selon des pratiques ancestrales.
Les moines vont passer plusieurs jours à réaliser grain après grain ce motif, au son des prières et des bénédictions. Le mandala, une fois terminé, sera remis aux Bouddhas, comme une offrande symbolique, et donc détruit. Le mandala est alors un symbole fort de l’impermanence, il nous met face au caractère éphémère des choses et à la nécessité de s’en libérer.
Le fait de créer ou colorier un mandala permet de développer différentes fonctions du cerveau. La mise en couleur fait appel à l’esthétique et à la créativité, le respect de l’organisation centrée du mandala à l’ordre intérieur et à la stabilité mentale. L’organisation concentrique semble elle nous apaiser et réduire le taux d’anxiété.
Je vous montre ci-dessous comment réaliser un mandala à main levée. J'avais déjà proposé cet exercice sur le calendrier de l'année dernière. Mais vous n'étiez pas encore là. Non ?
Bien que les moines tibétains créaient des mandalas parfaitement réguliers, en tracer un sans règle ni outil de mesure nous invite à découvrir combien les imperfections peuvent s’intégrer harmonieusement à l’ensemble, ce qui est particulièrement gratifiant.
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